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7 janvier 2013

Je n’ai relu que le premier récit de la «

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Je n’ai relu que le premier récit de la « Trilogie de New-York »: “La cité de verre”, qui m’a laissée sur une sensation de malaise en lisant les dernières lignes, avec ce protagonistes aux trois noms : son nom véritable, son nom de plume, et le nom d’un autre qu’il s’attribue, profitant peut-être d’un embrouillamini dans les lignes téléphoniques. Et ce troisième personnage, qui devrait être un détective privé, a le nom de l’écrivain, Paul Auster. C’est sous ce nom qu’il rencontre les personnages du roman / de roman : un homme jadis emprisonné , coupé du monde, afin qu’il produise « le » langage, le langage de Dieu.

 

Et puis New-York. La ville où on ne sait plus qui est qui ; la ville où, en marchant, on dessine au gré des itinéraires des lettres qui forment des mots ; la ville où un homme peut disparaitre au milieu du chaos, en décidant de vivre dans une poubelle ; où un homme peut pousser la porte d’un appartement vide, et y faire sa tanière, avant de disparaitre, définitivement.

 

J’ai aussi vu dans ce récit une interrogation de l’écrivain sur l’écriture, sur ses responsabilités envers les personnages à qui il donne la vie.  

 

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